Dans l’univers auquel réfèrent les œuvres réunies dans TOP MANATOVO, les boîtes de papiers-mouchoirs volent. Une sorte d’aile gonflée sort de l’ouverture depuis laquelle on tire habituellement les mouchoirs. 

Lise Boisseau fait l’économie du châssis et de la couleur, et choisit de travailler sur papier, sur papier film en particulier, avec de l’encre, qu’elle applique par à-coup, et selon la technique de la calligraphie chinoise. 

Miller ne soumet pas n’importe quoi au processus d’effacement ou à celui de morcellement, il y soumet le visage, image par excellence d’autrui, quand il est considéré comme un sujet à part entière, unique et singulier, entier et indivisible.

Les œuvres rassemblées dans Maps in Doub sont à chaque fois le résultat d’une superposition ou d’une juxtaposition de la réécriture du parcours des deux artistes dans telle ou telle ville pour déconstruire la géographie des espaces telle que nous la connaissons et l’utilisons.

Cette performance s’inspire d’un habit d'enfant. Cet objet trouvé, relevant d’une autre époque, semble être le vêtement rétréci d’une grande personne. En ne connaissant pas l'histoire spécifique du vêtement, une foule de scénarios deviennent possibles.

To bell all things réunit les scupltures de David Naylor, lesquelles rappellent celles du mobilier de nos maisons, puisque les sculptures sont réalisées à partir de fauteuils, divans, causeuses, canapés ou récamiers, dont l’artiste ne conserve que les structures.

Coupes de cheveux gratuites par les enfants est une performance ludique qui encourage à la fois l’affranchissement des enfants et la confiance en la jeune génération, tout en convoquant les passions et les frissons de la vanité.

Avec 1+1=1, Mother Tongue, Ataman et Sedira traitent des impacts imprévisibles d’actes aussi décisifs que l’érection de frontières et le désir de les abolir. L'exposition révèle les limites de contraindre la conception du photographique à une théorie du signe indiciel.

Monique Moumblow est la mère de jumelles de cinq ans qui sont en période d’apprentissage du langage et des relations humaines. Arko Preeka, c’est une phrase qu’elles ont inventée et qui avait, pour elles, un sens affectif profond alors qu’il échappait aux autres.

Myléna Bergeron oeuvre à partir d’échantillons de sons grapillés dans l’environnement citadin, en pleine nature ou au coeur même d’un ordinateur. À partir de ces échantillons, elle reconstruit des univers calmes et voluptueux.

Fruit de l'exposition sans s'en prévaloir, et conçue dans le même esprit que la première publication, L'AutreAuPortrait.Cahier rassemble les intentions de l'exposition, les propos d'une conférence sur le visage de l'Autre, et des conversations présentées sous forme d'un essai photographique....

Un chef d'orchestre, des musiciens et leurs instruments.Quatre artistes sonores assis chacun devant un tourne-disques. Plusieurs surfaces circulaires de différentes dimensions et matières.Un orchestrateur qui donne le ton, la vitesse, le volume et les ordres d'apparition.

Rodrigue Bélanger présente une série de photographies représentant une suite de paysages dont on pourrait dire, paradoxalement, qu’ils sont des portraits : portraits d’amoncellements, de monticules, de talus, de saillies, en train de se découper sur un fond neutre.

Dans Pétard, Jo-Anne Balcaen décentre, déplace, retourne comme un gant la fascination que peuvent engendrer ces situations où, à sentir son corps traversé par une somme de sensations indistinctes, on a l’impression diffuse mais intense d’exister.

Yoshiaki Kaihatsu ne se veut pas un ambassadeur du Japon. Il est plutôt ce passeur par l’intermédiaire duquel iconographie japonaise et stratégies artistiques occidentales se rencontrent, se mêlent, s’entrecroisent.

Doris Kuwert propose de singulières chorégraphies créées grâce à ces objets de la vie domestique; déposés sur des plateaux à la surface lisse et polie, ils se déplacent, s’animent et s’amassent sous l’effet d’aimants fixés à des moteurs placés sous chacun des plateaux.