Si certaines actions du peintre sont sous-jacentes à ses intentions esthétiques et conceptuelles, elles sont également régies par des facteurs pratiques et matériels. Les gestes particuliers et récurrents, générateurs de styles, de palettes et subséquemment de corpus d’œuvres, sont souvent le résultat d’une succession d’habitudes, de tics, voire d’erreurs. C’est dans cette perspective que les plus récentes recherches de Mathieu Lévesque s’orientent autour de cette ambiguïté entre le savoir-faire et le laisser-faire du peintre.