Pour élargir son mandat de sensibilisation, la galerie B-312 inaugure un nouveau projet de jeunes commissaires invité. Cette initiative vise à soutenir la pratique de ceux et celles dont le sujet d'étude est lié à l'art, qu'ils soient historiens, critiques ou théoriciens. 

Autour de la sérialité du grand format et de la représentation de la figure humaine, les deux artistes explorent à nouveau les liens culturels et affectifs qui se tissent dans leur œuvre photographique respective. 

Suivant un petit chemin en serpentin à travers monts et collines chevelus, un robot se promène. Incessamment, dans sa course circulaire et aliénante, le robot parade une morphologie aux références doubles.

L’œuvre de Manon Lévesque nous propose une mise en place qui nous garde volontairement dans une forme d'ambiguïté ou encore d'abstraction. "Cyclopes", dans l'espace principal de l'exposition, se compose d'images de synthèse et d'une bande sonore, on y pénètre en y étant regardé, puis, on regarde.

Le travail artistique de Léon Perreault projette le spectateur sur les lieux d'un voyage à travers les plaines. Des espaces vides et plats que confrontent la verticalité des deux sculptures-tours Murmur et Breath.

A mi-chemin entre le réel et l’imaginaire, trois historiettes viennent s'inscrire contre ces parois de sens, les sculptures fonctionnant comme autant d'espaces de réverbération. Ce travail pose les frontières du sensible et de l'intelligible comme mode d'entendement du réel.

Le projet d'échange entre centres d'artistes hors du Québec et la galerie B-312 en est à dernière étape avec la présentation du centre EyeLevel Gallery de Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Souvenir d'un paysage est une série de six œuvres, réalisées pendant un séjour à l'Atelier-résidence de la Fondation Christoph-Merian à Bâle, en Suisse.

 Cherchant à transgresser le préfabriqué, le contenant refabriqué donne à voir un contenu vidéographique où se joue le mouvement d'un perpétuel devenir.

Comme à chaque année, B-312 Émergence vous convie à un événement bénéfice. Cette fois, vingt-six artistes, à qui le projet de la galerie tient particulièrement à cœur, présenteront vingt-cinq œuvres sur la problématique des Préliminaires.

Annie get your gun est une installation photographique dont le sujet féminin, tel qu'indiqué par le titre, expérimente la manipulation d'armes à feu. 

Sous le titre Site/Unseen, les œuvres des 9 artistes retenus par Artcite questionnent, chacune à sa façon, la notion d'identité. Préoccupés par la situation géographique de Windsor, les artistes inscrivent leurs pratiques dans une incessante redéfinition du sens de l'espace et du lieu. 

Dans ses travaux récents, Sylvie Fraser introduit l'opposition nature/culture en confrontant des éléments qui ressortissent à ces ordres distincts. Ainsi une clôture de brins d'herbes jouxte une armure de métal, prenant elle-même allure de paysage dont la cambrure rappelle celle de Lanimal vouté.

Le travail de Mindy Yan Miller réfère à l'histoire mais à cette histoire qui se créer et se réinvente à partir de ce qu'il reste du matériau ou de l'objet revisité.

C'est avec une certaine dose d'humour et d'ironie que l'artiste Luc de Vette aborde les sujets de la peinture. Puisant dans les registres du quotidien, l'artiste s'approprie des objets familiers, usuels, voire banals et réinvestit d'un pouvoir réflexif. 

L'empreinte des mots... et autres oeuvres Mon travail a toujours reconnu le silence et l'empreinte des mots. Le silence oscille. Impuissant et puissant. Stimulant et troublant. Parfois mon corps parle. Ma posture ou la façon de croiser mes bras deviennent mots. 

Dans une mise en espace où je privilégie des zones actives de silence, je me préoccupe de la garvité de certains corps et m'intéresse à l'épaisseur des choses; mets en doute la légèreté de leur réputation. 

L'espace comme possibilité de soi-même, comme vertige Cette exposition fait suite à l'installation Le cercle des épithètes présentée l'automne dernier à Montréal. Ces oeuvres se veulent une exploration des espaces de la subjectivité et ce qui nomme le je.

Robert Dufour est peintre depuis plusieurs années. Il s'est beaucoup intéressé à des sujets traditionnels de la peinture tels que le paysage, la nature morte et le portrait. Ce qui le mena à entamer une réflexion sur les valeurs sociales de ces genres picturaux.