THE SOUND OF EMPTY SPACE

ADAM BASANTA

THE SOUND OF EMPTY SPACE

  • Exposition
© Adam Basanta, The Sound of Empty Space, Galerie B-312, 2015.Photo : Emily Gan

Adam Basanta est un compositeur et un artiste sonore. Né à Tel-Aviv, en Israël, il a grandi à Vancouver. Depuis 2010, il vit et travaille à Montréal. La même année, il obtient un baccalauréat en composition de l’Université Simon Fraser de Vancouver et en 2013 une maîtrise interdisciplinaire dans la composition et l’installation de l’art sonore de l’Université Concordia de Montréal. Sa musique de concert a été présentée au Canada et à l’étranger et il a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux dont celui du concours de composition acousmatique Métamorphoses (Belgique, 2010) et du grand prix John Weinzweig de la Fondation SOCAN pour les jeunes compositeurs (Canada, 2012). Ses installations sonores et audiovisuelles ont été présentées dans des galeries et des festivals en Amérique du Nord et en Europe. En 2013, il reçoit une mention honorable dans la catégorie Art hybride du Prix Ars Electronica et en 2014, il obtient le prix Edith-Russ-Haus Awards pour les artistes émergents en arts médiatiques. The Sound of Empty Space est la première exposition individuelle de l'artiste dans une galerie d'art.

adambasanta.com

19 février 2015 au 21 mars 2015

—VERNISSAGE JEUDI 19 FÉVRIER 2015 À 17H30 La Galerie B-312 a le plaisir de présenter dans sa petite salle The Sound of Empty Space de l’artiste Adam Basanta, une exposition qui réunit ses œuvres les plus récentes. Par le biais de compositions électroacoustiques et instrumentales, d’installations sonores in situou encore d’improvisations, l’artiste interroge les intersections conceptuelles et sensorielles de l’écoute et de la perception audiovisuelle. À travers l’autogénération d’effets Larsen contrôlés, il explore les relations entre microphones, haut-parleurs et environnements sonores. À même cette recherche, Adam Basanta travaille essentiellement à partir des équipements commerciaux disponibles sur le marché, qu’il transforme ensuite au besoin. L’artiste propose à la Galerie B-312 plusieurs installations qui déclinent ce phénomène physique de rétroaction acoustique. —Un microphone fait toujours face à un haut-parleur. Ils fonctionnent ensemble. Enfermé par deux épaisseurs de plexiglas, retenu dans une bouteille de verre ou flottant dans l’espace, le système sonore est expérimenté. Le mécanisme est mis à nu tout est montré. —Un son, une sonorité, une mélodie, parfois un silence. L’expérience sonore se vit comme une partition avec ses rythmes et ses tonalités. L’espace, la disposition, la dimension, la forme et la matière sont autant d’éléments pris en compte pour détourner les principes actifs de l’acoustique. —Le mouvement et la sonorité des pièces esquissent un volume. Une forme sculpturale. L’œuvre sonore est aussi plastique. La poésie est là. Ces formes nous évoquent à tous quelque chose. Dans ces réceptacles délicats, le mécanisme reste immobile, glisse, tourne ou s’agite. —Adam Basanta nous offre la possibilité de saisir l’espace vide constaté entre les composants d’un système imparfait. Les yeux et les oreilles sont aux aguets. Le son est montré et exploité comme une matière impalpable et malléable qui offre de multiples possibilités. L’artiste remercie Patrick Saint-Denis, Antonin Sorel et Jennifer Chaput pour leurs aides et leurs conseils.

—CHLOÉ DUCROQ