Aller au contenu principal

ELISABETH HAUTMANN—BETTINA HOFFMANN—ANDREA ROSTÁSY—MARCUS WEBER

D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE

Dans le cadre de l'exposition Sans souci

Rencontre
Image
© Sans souci, Galerie B-312, 2005.

La Galerie B-312 vous convie chaleureusement à D’une manière ou d’une autre,un entretien avec Elisabeth Hautmann, Bettina Hoffmann, Andrea Rostásy et Marcus Weber, quatre artistes berlinois dont on peut apprécier le travail à la Galerie B-312 dans le cadre de l’exposition Sans souci, une initiative de Bettina Hoffmann.—L’exposition suscite par elle–même un bon nombre de questions toutes aussi passionnantes les unes que les autres, et qui seront débattues lors de cet entretien. Le débat risque d’être des plus prenants, car la situation – quatre artistes berlinois exposent à Montréal – pose la question du facteur socio-culturel : L’art, ou plus exactement la pratique de l’art, reconnaît-elle les frontières qui séparent les âges, les sexes, les milieux sociaux, les langues, les cultures, les paysages géographiques ? Autrement dit l’espace-temps géographique, social et culturel dans lequel l’artiste vit, influence-t-il sa pratique ? Vieille question, objectera-t-on ? N’est-il pas temps dès lors de la revisiter ? À commencer par une question sur le titre de l’exposition : Pourquoi s’intitule-t-elle Sans souci, sachant que, non loin de Berlin, près de Potsdam, on trouvera le célèbre château Sans-Souci, une « imitation rococco du château de Versailles […] édifié par Knobellsdorff pour Frédéric II (1745) » (Petit Robert) ? À moins que l’expression « sans souci » soit l’exact inverse de l’« inquiétante étrangeté », un concept opératoire que Sigmund Freud développa pour qualifier une stratégie littéraire particulière, et qui a fait depuis ses preuves pour décrire avec une grande précision la Chose esthétique. N’en disons pas plus. Lisons, et retrouvons-nous le 28 mai 2004 à 19h à la Galerie en compagnie des artistes et de leurs œuvres respectives.

—Jean-Émile Verdier